Depuis ses premiers livres critiques, et jusqu’à ses billets récents publiés sur son blog intitulé « Confitures de culture », Pierre Jourde n’a cessé de s’interroger sur les enjeux de l’écriture de soi, de l’autofiction et de la mise en scène de notre « misérable petit tas de secrets ». Mais il a aussi exploré personnellement une veine littéraire comparable en écrivant notamment sur la vie intime des gens de son village dans un livre comme Pays perdu, ou à propos de la disparition de son fils dans son récent et bouleversant Winter is coming. Avec en filigrane, une grande question : l’écrivain est-il légitime à raconter sa vie et celle des autres ?