Prendre la fuite

Constance Debré

Simonetta Greggio

Deux écrivaines interrogent le lien aux origines, l’appartenance familiale, la rupture et la liberté, dans des textes qui font aussi de la littérature le lieu de l’émancipation.

Constance Debré
Simonetta Greggio
Dialogue d’auteurs
Hippodrome de Parilly, Salle des Parieurs
samedi 12 mars 2022
/
15h30

Qu’est-ce qui pousse à quitter ses proches, renoncer à un nom, une langue maternelle, un pays, une famille ? Dans deux romans autobiographiques aussi intimes que politiques, Simonetta Greggio et Constance Debré s’en remettent à l’écriture pour organiser leur fuite et échapper au poids des secrets. L’une quitte l’Italie, sa mère, son père devenu un monstre, rongée par un mal qui prend racine dans le fascisme et le patriarcat. L’autre, descendante d’une famille bourgeoise française au nom célèbre, espère renier l’enfance et appliquer son “programme politique” basé sur “l’abolition de la filiation, du patrimoine, de l’état civil, du mariage, du domicile, de la nationalité…” 

Simonetta Greggio est une écrivaine née en Italie, elle a publié une dizaine de livres tous écrits en français, dont une “autobiographie de l’Italie” chez Stock : Dolce Vita 1959-1979, Les Nouveaux monstres 1978-2014, et Bellissima (2021). Également journaliste, elle a produit pour France Culture des documentaires sur Virginia Woolf, Brigitte Bardot ou Mussolini.

Constance Debré est écrivaine, autrice de quatre romans dont Play Boy (Stock 2016), Love me tender (Flammarion 2020, prix des Inrockuptibles), et Nom (Flammarion 2022).

Rencontre modérée par Christine Ferniot

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