Après avoir, en 2014, exploré les différents « Plan B » qui permettent à l’individu de s’émanciper des carcans familiaux, sociaux, historiques ou idéologiques qui le déterminent, la Fête du Livre propose cette année une réflexion sur le collectif à travers un enjeu majeur de notre société actuelle : Qu’est-ce qu’on a en commun ? Des invités d’horizons très différents – romanciers, poètes, historiens, philosophes, sociologues, dessinateurs, artistes – tenteront d’y répondre pendant ces trois jours de réflexions et de débats autour des biens communs, du vivre ensemble, des luttes sociales, de la mémoire collective, des nouveaux modèles de partage.
Parmi eux, de très grands noms de la littérature française contemporaine – Laurent Mauvignier, Jérôme Ferrari, Anne Wiazemsky, Olivier Cadiot, Jacques Réda – des écrivains étrangers de premier plan – Silvia Avallone, John Burnside, José Carlos Somoza – mais aussi des découvertes – Fiston Mwanza Mujila, Philippe Bollondi, Sylvain Pattieu – des auteurs de BD, des illustrateurs pour la jeunesse…
La notion de « commun » est l’un des principaux enjeux de nos sociétés contemporaines : la famille, l’école, le travail, la politique, l’engagement, la mémoire, l’utopie ou l’histoire sont traversées par les liens entre l’intime et le collectif, l’individu et le groupe, le « je » et le « nous », l’identité et l’altérité, le repli sur soi et le « vivre ensemble ». Autant de motifs explorés par les écrivains et artistes invités à la Fête du Livre de Bron pour tenter de répondre à la question qui est le fondement même de la condition humaine et de la littérature : Qu’est-ce qu’on a en commun ?
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